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Thérapie craniosacrale

La thérapie craniosacrale est une thérapie corporelle complète et holistique. Cette méthode a une manière unique de connecter des bases de connaissance scientifiques à la perception intuitive du praticien aguerri.

Les racines de la thérapie craniosacrale sont ostéopathique. Au début du 20e siècle les médecins américains Dr. Still et Sutherland ont étudié les mouvements rythmiques propres des os, des tissus et leurs axes de mouvement.

Le Dr Sutherland a constaté que ces mouvements subtils découlaient de notre vitalité inhérente, qu’il appelait le souffle de la vie. Ce souffle de vie, ou principe fondamental de la vie, imprègne tout le corps, ce qui lui apporte la vitalité et régule toutes les fonctions du corps, physiques et psychologiques.

Le système craniosacral est constitué du crâne (crânienne), de la colonne vertébrale, du sacrum (sacrum), des membranes (cerveau et méninges rachidiennes), du LCR (liquide céphalo-rachidien), ainsi que les nerfs et le fascia, qui sont reliés à celui-ci.

 

 

Cette technique très douce a pour objectif d'évaluer et d'améliorer le fonctionnement du système craniosacral. Celui-ci est composé du crâne et de toute la colonne vertébrale, ainsi que des organes et structures anatomiques qu’ils renferment. On y retrouve, entre autres, 3 membranes superposées (les méninges), qui entourent et protègent le cerveau et la moelle épinière (elle-même située à l’intérieur de la colonne vertébrale). Le liquide céphalo-rachidien, qui se trouve entre les couches des méninges, en fait aussi partie.

Selon la théorie craniosacrale, les os du crâne seraient mobiles (de l'ordre de l'infime) tandis que le liquide céphalo-rachidien serait animé d'un mouvement d'expansion/rétraction intrinsèque appelé « mouvement respiratoire primaire » (MRP). Grâce à leur relative mobilité, les os du crâne et les méninges serviraient de tampons dans ce système « hydraulique » semi-fermé. Tout événement qui déstabilise ce système représenterait un danger potentiel pour la santé.

Par des points de contact le long de la colonne vertébrale, le système craniosacral influencerait également le système nerveux ainsi que les glandes pinéale et pituitaire, logées dans le cerveau, qui régulent plusieurs hormones, dont la sérotonine.

Grâce à un toucher très délicat, les praticiens de la thérapie craniosacrale disent pouvoir sentir le mouvement respiratoire primaire. Ils arriveraient à évaluer son amplitude, sa symétrie et sa qualité près du crâne et du sacrum, là où la dure-mère (la méninge extérieure) est attachée aux os. Certains praticiens expérimentés en thérapie craniosacrale affirment même qu’ils peuvent « lire » l'information véhiculée par le liquide céphalo-rachidien et, sans autre ressource, localiser une lésion ou déceler une maladie.

 

Le traitement craniosacral vise uniquement à équilibrer les forces hydrauliques du système craniosacral grâce à un toucher de détente (release, en anglais).

Si, théoriquement, toute restriction du mouvement respiratoire primaire entraîne un affaiblissement des mécanismes d’autoguérison, le rétablissement de ce mouvement permettrait à ces mécanismes de se remettre à l'oeuvre. C'est en ce sens que la thérapie craniosacrale est parfois utilisée comme approche préventive.

 

Elle serait également appropriée pour un certain nombre de problèmes physiques, mentaux et émotionnels. En résumé, on dit que l'approche fonctionne en aidant les mécanismes d'auto-guérison à dissiper les effets négatifs sur l'organisme des stress de toutes sortes, dont les chocs violents.

Soulager les symptômes de coliques des nouveau-nés. Réduire le temps nécessaire à l'endormissement et modifier l'activité nerveuse sympathique. Améliorer la qualité de vie et diminuer l’anxiété des patients atteints de fibromyalgie. Diminuer l’agitation physique et verbale des patients atteints de démence.

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